COVID-19, NL63, SARS-CoV-2, L'Avenir ne perd pas le Nord, il gagne le Sud!
#RESTONSCHEZNOUS; Je l’ai dit et le répète : en ces temps de mobilisation collective, nous avons tous à respecter scrupuleusement les mesures qui sont imposées. Même si on doute de celles-ci ou qu’on les trouve inadaptées, aucun d’entre nous ne peut se donner le droit de suivre sa propre idée.
Par contre, cette obéissance civile ne doit surtout pas conduire à une interdiction de penser ou de parler.
Ce que disait mi février le Professeur Didier RAOULT; Confiner l’ensemble de la population sans dépister et sans traiter, c’est digne du traitement des épidémies des siècles passés.
La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée : dépistages massifs et prescription de chloroquine en traitement.
Telle était la tonitruante affirmation envoyée le 26 février dernier par le meilleur infectiologue au monde chercheur à l'INSERM, (selon le classement expertscape), accueillie pourtant avec scepticisme et même sarcasmes par une partie fort heureusement minoritaire de la communauté scientifique. Trois semaines plus tard, la réalité est en train de lui donner raison. Révélant au passage que nous aurions à peu près tout faux face au virus. Ce qui est en fait une excellente nouvelle !
Nous voici donc nous dit-on en « état de guerre ». Nouveauté certes pour nos générations qui (sauf pour les plus anciens) n’ont connu que des temps de paix. L’Europe est sous un quasi-couvre-feu, avec une restriction massive des libertés individuelles et une casse économique et sociale qui promet d’être dramatique. Les discours des chefs d’état s’enflamment à qui mieux mieux: nous sommes « attaqués », l’ennemi est « invisible », « sournois », « redoutable » mais nous en viendrons à bout ! Ce genre de vocabulaire paraît d’un autre âge. La réalité est plus prosaïque : nous subissons la contamination à large échelle par un virus qui est un pur produit, dans le meilleurs des cas!, de la rencontre entre la bêtise humaine (l’entassement dans des cages d’animaux sauvages de diverses espèces dans des marchés insalubres…) et de l’inventivité du vivant. La bestiole a donc franchi la barrière inter-espèces et s’est propagé à partir de là entre humains. Ce n’est pas une guerre, nous ne pourrons sans doute jamais vaincre ou éradiquer cette créature, comme la grippe aujourd'hui ou d'autres maladies "contenues". Nous prémunir contre ses dégâts si, puis nous aurons à apprendre à vivre avec elle. Ce qui réclame une autre intelligence que celle des slogans martiaux sanitaires.
En un Expert reconnu au niveau mondial, et un politique, en tant que Professeur et petit politique mon choix est fait: L'expert reconnu mondialement dans ce domaine. Point!
C'était le 20 janvier, notre réactivité est pitoyable.
Le premier expert mondial en matière de maladies transmissibles s’appelle Didier Raoult. Il est français, ne ressemble pas à ce que certains se font d'un scientifique, le jugeant sur sa mine.... Il a les cheveux longs.... et alors?
Il dirige l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille, avec plus de 800 collaboratrices et collaborateurs. Cette institution détient la plus terrifiante collection de bactéries et de virus « tueurs » qui soit et constitue un des meilleurs centres de compétences en infectiologie et microbiologie au monde. Le Pr Raoult est par ailleurs classé parmi les dix premiers chercheurs français par la revue Nature, tant pour le nombre de ses publications (plus de deux mille) que pour le nombre de citations par d’autres chercheurs. Il a suivi depuis le début du millénaire les différentes épidémies virales qui ont frappé les esprits et noué des contacts scientifiques étroits avec ses meilleurs collègues chinois. Parmi ses hauts faits, il a découvert des traitements (notamment avec la chloroquine…) qui figurent aujourd’hui dans tous les manuels d’infectiologie au monde.
Le 26 février, il publiait donc une vidéo retentissante sur un canal en ligne (comprenant le mot « tube ») pour affirmer : « Coronavirus, fin de partie ! »
La raison de son enthousiasme ? La publication d’un essai clinique chinois sur la prescription de chloroquine, montrant une suppression du portage viral en quelques jours sur des patients infectés au SARS-CoV-2. Des études avaient déjà montré l’efficacité de cette molécule contre le virus en laboratoire (in vitro). L’étude chinoise confirmait cette efficacité sur un groupe de patients atteints (in vivo). Suite à cette étude, la prescription de chloroquine fut incorporée aux recommandations de traitement du coronavirus en Chine et en Corée, les deux pays qui sont le mieux parvenus à juguler l’épidémie…
La chloroquine – avec son dérivé galénique l’hydroxychloroquine – est une molécule mise sur le marché en 1949, largement utilisée comme antipaludique. Tous les voyageurs des pays tropicaux se souviendront des comprimés de nivaquine (un de ses noms commerciaux) qui leur étaient prescrits à titre préventif contre la malaria. Ce remède a ensuite été remplacé par d’autres pour certaines zones géographiques, restant en usage pour certaines destinations.
Comparaison avec les autres formes de grippes.
NL 63, Covid-19, Ci-dessous ses rapports avec le monde politique; Il dit ce qu'il a à dire!
4000 personnes traitées en trente ans, il a une énorme expérience...
Bien loin des conflits d'intérêt ou plutôt désormais au coeur....
Entre les milliards donnés aux labos pour chercher et une première solution existante... Ou sont les tests?
Questions / réponses;
Chloroquine : qu'est-ce que le Plaquénil et dans quel cas est-il prescrit ?
La chloroquine et l’hydroxychloroquine, qui est un médicament analogue, sont déjà sur le marché, sous les noms commerciaux de Nivaquine et de Plaquenil. Ces traitements sont respectivement vendus 4,55 et 4,17 euros la boîte et une ordonnance est nécessaire pour se les procurer. Ces médicaments sont utilisés pour traiter le paludisme et certaines maladies auto-immunes, comme le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde.
Ils existent depuis des dizaines d’années (la Nivaquine a été commercialisée en France à la fin des années 1940) et on les connaît donc bien. Leur utilisation possible dans le cadre de l’épidémie actuelle de Covid-19 fait partie d’une stratégie dite "de repositionnement de molécule", une expression employée pour désigner l’utilisation d’un médicament déjà existant pour une autre maladie.
Chloroquine : comment se déroulent les essais cliniques ?
Depuis lundi 16 mars, des traitements sont testés sur 3.200 patients atteints de Covid-19. Tous ont été recrutés sur la base du volontariat, et près de 800 d’entre eux sont des Français hospitalisés à Lyon, Paris, Lille, Strasbourg et Nantes. Plusieurs molécules seront testées dans le cadre de cet essai clinique de grande envergure baptisé Discovery, pour les besoins duquel les patients seront répartis de façon aléatoire en plusieurs groupes. Cinq modalités de traitements seront expérimentées :
- soins standards (ventilation, oxygénation...)
- soins standards + remdesivir, un médicament antiviral mis au point par le laboratoire Gilead pour lutter contre Ebola ;
- soins standards + lopinavir, un inhibiteur de protéase utilisé comme antiviral pour le traitement de l'infection par le VIH + ritonavir, un antirétroviral également utilisé contre le VIH ;
- soins standards + lopinavir + ritonavir + interféron beta, utilisé pour améliorer la réponse immunitaire ;
- soins standards + hydroxychloroquine.
Les tout premiers résultats de cet essai clinique sont attendus sous deux semaines.
Plaquenil et coronavirus: quels sont les effets de la chloroquine sur le Covid-19 ?
Une étude chinoise menée dans plus de 10 hôpitaux et parue dans la revue BioScience Trends a montré que "le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l'évolution de la pneumonie, pour améliorer l'état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie". Le gouvernement chinois a donc inscrit la chloroquine dans son arsenal thérapeutique contre l’infection.
Prenant exemple sur cette étude, une équipe française en a réalisé une autre sur 24 patients infectés. Mené à l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille (IHU) par son direct, le Professeur Didier Raoult, infectiologue, ces recherchent donnent des résultats très encourageants.
Dans une vidéo datée du lundi 16 mars et destinée à un public médical, le Professeur Raoult indique que "au bout de 6 jours, il y a 90 % qui sont porteurs du virus (parmi ceux qui n’ont pas reçu d’hydroxychloroquine, NDLR) et chez ceux qui ont reçu du Plaquenil, au bout de 6 jours, il n’y a plus que 25% qui sont porteurs". Le Professeur Raoult ajoute que "quand on a associé l’hydroxychloroquine avec l’azithromycine (un antibiotique destiné à protéger des complications bactériennes entre autres, NDLR), on a une diminution spectaculaire du nombre de positifs. Or, tous ceux qui meurent, meurent avec le virus, donc le fait de ne plus avoir le virus, ça change le pronostic". Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a annoncé que les essais allaient être étendus à un plus grand nombre de patients.
Chloroquine et coronavirus : quelle posologie pendant les tests ?
Le Professeur Raoult prescrit aux patients atteints de coronavirus qu’il prend en charge 600 mg d'hydroxychloroquine par jour, sous forme de comprimés administrés en trois prise, le tout pendant dix jours, ainsi que 250 mg d'azithromycine à raison de deux fois le premier jour, puis une fois par jour pendant cinq jours.
Efficacité de la chloroquine : les résultats des tests décriés
Les études sur l'utilisation de la chloroquine contre le coronavirus sont cependant décriées par certaines spécialistes, car jugées trop peu détaillées : dans l’étude chinoise, on ne sait pas quel était le traitement comparatif, il n’y a pas de groupe placebo dans l’étude française, laquelle a été menée sur seulement 24 patients (ce qui est très peu). "Jamais aucun pays au monde n'a accordé une autorisation de traitement sur la base d'une étude comme celle-ci", a souligné le ministre de la Santé Olivier Véran. Des études supplémentaires sont donc nécessaires pour faire les choses dans les règles.
Chloroquine et Covid-19 : qu’en pensent les autorités sanitaires ?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas retenu la chloroquine dans la liste des traitements prioritaires à évaluer mais le signale tout de même dans sa liste de médicaments en cours de test.
L’institution a cependant mis en garde contre les "faux espoirs" que ce médicament pourrait susciter. "Des études réduites et non randomisées, réalisées à partir d'observations, ne nous apporteront pas les réponses dont nous avons besoin", a souligné le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse, pointant ainsi du doigt l’étude menée sur 24 personnes à l’IHU de Marseille.
Le Haut conseil de la santé s’est également prononcé sur la chloroquine. "Il recommande de ne pas utiliser ce traitement en l'absence de recommandation, à l'exception de formes graves, hospitalières, sur décision collégiale des médecins et sous surveillance stricte", a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran lundi 23 mars.
Quid de l’utilisation de la chloroquine contre le coronavirus à l’étranger ?
Donald Trump a vanté les mérites de la chloroquine, qu’il décrit comme un "don du ciel". "Nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible quasiment immédiatement", a-t-il déclaré. Le président des Etats-Unis a également affirmé que ce traitement avait été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA), qui n’est autre que l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux. Pourtant, il n’en est rien. L’administration qui supervise la commercialisation des médicaments n’a pas encore validé la chloroquine, mais a simplement annoncé qu'"un essai clinique étendu" était prévu.
Chloroquine : vers une pénurie à cause du coronavirus ?
La chloroquine étant parfois présentée comme un "remède miracle", elle est déjà victime de son succès : dans certaines pharmacie, il devient de plus en plus compliqué de s’en procurer. C’est ce que dénoncent des personnes atteintes de lupus, et qui sont sous Plaquénil. 5 millions de personnes à travers le monde et près de 30.000 Français sont touchés par cette maladie chronique auto-immune, qui survient lorsque le système immunitaire s'attaque aux cellules de l'organisme et les détruit. Sanofi, qui produit le Plaquénil s’est néanmoins montré rassurant dans les colonnes du Parisien : "Il n'y a pas de rupture d'approvisionnement pour ce traitement. Des stocks sont fabriqués et ils vont arriver dans les jours qui viennent".
La chloroquine interagit-elle avec d’autres médicaments ?
Des interactions médicamenteuses existent avec les traitements utilisés chez les patients en réanimation, ce qui empêche de fait de l’utiliser dans les cas les plus graves (dans l’état actuel des connaissances). Parmi les médicaments avec lesquels la chloroquine interagit on retrouve :
- les médicaments qui contiennent du citalopram et l'escitalopram, qui sont des antidépresseurs, mais aussi de la dompéridone, qui possède des propriétés antiémétiques ;
- l'ampicilline, un antibiotique à spectre large dont les niveaux peuvent être réduits par la chloroquine ;
- les antiacides, des substances qui limitent la production d'acide gastrique dans l'estomac et qui peuvent également diminuer l'absorption de la chloroquine ;
- la cimétidine, un antihistaminique qui peut inhiber le métabolisme de la chloroquine ;
- la cyclosporine, un agent immunosuppresseur dont la chloroquine peut accroître le taux ;
- les hormones thyroïdiennes, qui entraînent un risque d’hypothyroïdie si elles sont associées à la chloroquine.
Chloroquine : quelles sont les contre-indications ?
Le Réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (RFCRPV) explique que "la chloroquine est contre-indiquée ou fortement déconseillée en cas de : diabète, d'épilepsie, de maladies cardiaques (insuffisance cardiaque, infarctus, arythmie, allongement congénital du QTc), de maladie de Parkinson, de porphyrie, de déficit en G6PD, de rétinopathie (ou autre maladie chronique de l’œil), de troubles de la kaliémie ou de la magnésémie." De plus, elle "ne doit pas être utilisée pendant la grossesse (ni l’allaitement, NDLR) sans avis médical". Mais ce n'est pas tout : le médicament ne doit pas non plus être utilisé dans les cas suivant :
- allergie au blé autre que la maladie cœliaque, car le comprimé contient des traces d'amidon de blé ;
- maladie de la rétine, sauf en cas de traitement d'urgence du paludisme ;
- allaitement, car le médicament passe dans le lait maternel, il est déconseillé à titre préventif.
Quels sont les effets indésirables de la chloroquine ?
Si l’utilisation de la chloroquine a grande échelle contre le coronavirus est décriée par certains spécialistes, c’est notamment parce qu’elle présente un certain nombre d’effets secondaires, comme l’indique le RFCRPV : "la chloroquine présente des effets indésirables bien identifiés et s’avère hautement toxique en cas de surdosage (particulièrement chez les enfants). De plus, la dose toxique peut être atteinte rapidement", indique le Réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (RFCRPV). Parmi les effets secondaires on retrouve :
- des troubles digestifs avec nausées, vomissements et diarrhées ;
- des éruptions cutanées et des prurits ;
- des troubles cardiaques comme une cardiomyopathie, troubles de la conduction et du rythme cardiaque ;
- des affections hématologiques comme une anémie hémolytique ;
- des troubles psychiatriques comme des insomnies, une anxiété, une dépression, une confusion, ou encore des hallucinations ;
- des céphalées, étourdissements, convulsions ;
- des effets oculaires comme une vision floue. "D’exceptionnels cas de rétinopathies liées à l’accumulation de la molécule et pouvant conduire à des lésions irréversibles de la macula, ont été décrits chez des patients recevant un traitement au long cours. Des cas de maculopathie et dégénérescence maculaire pouvant être irréversibles ont été rapportées", précise également le RFCRPV ;
- des affections hépatobiliaires, comme une élévations des enzymes hépatiques ou des hépatites.
Sources : l’AFP, le Quotidien du médecin, le Quotidien du Pharmacien, Vidal, le Réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance.
Triste 24 mars..:
La rupture est cette fois consommée entre Didier Raoult et le gouvernement : « Je ne participe plus au Conseil scientifique réuni autour d'Emmanuel Macron » a annoncé ce mardi matin aux « Echos » le patron iconoclaste de l'IHU Méditerranée Infection, tout en précisant qu'il ne démissionne pas. En désaccord depuis des semaines avec la politique de confinement qu'il qualifie de moyenâgeuse, il martèle qu'il faut des moyens de dépistages massifs à l'échelle nationale pour détecter les cas suspects, isoler et traiter les patients positifs. Comme en Corée du Sud : le pays a fait état lundi du plus faible nombre de nouveaux cas quotidiens de contamination au coronavirus depuis fin février et alimente désormais les espoirs d'un contrôle de l'épidémie.